Avec plus de 3 000 heures d’ensoleillement par an dans certaines régions, l’Algérie possède l’un des potentiels solaires les plus élevés au monde. Pourtant, ce gisement naturel reste encore largement sous-exploité. Malgré des projets pilotes dans le Sud et quelques fermes solaires en développement, le pays n’utilise qu’une fraction de ses capacités.
Des experts et acteurs du secteur appellent à une accélération des investissements publics et privés dans les infrastructures solaires. Selon eux, une politique claire et des incitations fiscales pourraient encourager les entreprises locales à se lancer dans la production d’énergie verte.
De jeunes ingénieurs algériens se mobilisent aussi. À Béchar, une startup a développé un système de panneaux solaires mobiles adaptés aux zones sahariennes, réduisant ainsi la dépendance aux générateurs à essence.
L’avenir énergétique de l’Algérie pourrait bien passer par le soleil. Mais pour cela, une synergie entre les autorités, les innovateurs et la société civile est indispensable.
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